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Apprendre, c’est tisser des connexions.

L’école s’obstine à enseigner ce que le réseau fait mieux

« On ne mémorise plus : on se connecte. Neuf anecdotes pour comprendre le connectivisme »

L’école adore dire : « Les élèves ne retiennent plus rien ». Peut-être parce que, depuis quinze ans, l’école est le seul endroit où quelqu’un pense encore que la mémoire humaine est un dispositif fiable.

Spoiler : les étudiants ne manquent pas de mémoire. Ils ont juste un cerveau externe, branché sur batterie. Bienvenue dans l’ère du connectivisme ! Apprendre, c’est entretenir un réseau, pas réciter des trucs oubliés dès la sortie du contrôle. Voici neuf anecdotes qui prouvent que le cerveau moderne a délocalisé son service de stockage.

1

Prof : « Tu devrais mémoriser ça ».
Étudiant : « Pourquoi ? Mon téléphone l’a déjà fait ».

Le vrai message : on ne demande plus au cerveau d’être un disque dur, mais un routeur avec bonne connexion.

2

Les pages Wikipédia sont mises à jour en temps réel par des gens qui ont trop de temps libre. Ainsi, par exemple, pendant un match de Coupe du monde, on y apprend presque en temps réel : buts, cartons, changements, scandales.

Conclusion : ce n’est pas vraiment une encyclopédie ; c’est un serveur sous amphétamines, piloté par l’humanité.

3

Prof : « Donnez-moi la définition du connectivisme ».
Silence.
Prof : « Sortez vos téléphones ».
Trente secondes plus tard : réponses correctes.

Morale : la compétence n’est plus « je sais » mais « j’accède à l’info plus vite que toi ».

4

Un chirurgien argentin a pratiqué une opération qu’il n’avait jamais apprise en suivant un tutoriel YouTube.

En clair : le savoir n’était pas dans sa tête, il était dans le réseau ; merci au Wi-Fi de l’hôpital.

5

Question aux élèves/étudiants : « Que faites-vous quand vous ne comprenez pas en classe ? »
Réponses : « Google, YouTube, Reddit, TikTok, ChatGPT ».
Personne ne dit : « Je relis mon cours ».

Pourquoi ? Parce que le réseau fonctionne mieux – et en sait plus ! – que le prof frustré.

6

« Tu connais la capitale de l’Islande ? »
Non, mais Google, oui.

Slogan officiel de 2025 : On ne mémorise plus le monde, on se connecte au monde.

7

Consigne : « Notez les noms de trois personnes ou outils qui vous apprennent quelque chose chaque semaine ».
Résultats : « YouTube, Insta, Discord, ChatGPT, Reddit. »
Aucun « mon professeur  » dans les réponses !

Conclusion : L’école est devenue un petit nœud dans un gros réseau.

8

Comment George Siemens, père du connectivisme, apprend l’IA : « Je ne lis pas de livres. Je suis des blogs, GitHub, Twitter ». Si une idée disparaît de son réseau cognitif : « Je l’oublie. Ce n’est pas grave : le réseau s’en souvient pour moi  ».

Autrement dit : « I store my knowledge in my friends » (traduction : Je stocke mes connaissances chez mes amis.)

9

Selon les partisans du connectivisme , « L’apprentissage consiste à entretenir un réseau de connexions, pas à stocker du contenu  ».

Traduction pour le système scolaire : « Arrêtez d’accumuler des savoirs – ce que Google fait mieux que vous ! – et apprenez aux étudiants à penser avec, dans et à travers le réseau ».

Retenons de tout ceci :

L’école, telle que nous la connaissons, est encore conçue pour un monde où :

 l’info était rare
 l’enseignant avait le monopole
 l’accès était lent
 la vérité était stable

Les étudiants vivent aujourd’hui dans un monde où :

 l’info est surabondante
 le réseau fait office de cerveau collectif
 l’accès est instantané
 la vérité expire – au mieux ! – tous les trois mois

Donc non, ils ne sont pas « dispersés », ils sont branchés.
Et si on veut les éduquer, il faudra peut-être apprendre à brancher la pédagogie, elle aussi.

Vive le connectivisme !

En résumé

L’école continue d’enseigner comme si la mémoire humaine était un stockage fiable, alors que les apprenants d’aujourd’hui externalisent le savoir dans des réseaux et outils numériques. Le connectivisme soutient que la compétence n’est plus de mémoriser, mais d’accéder, filtrer et relier l’information. Les anecdotes montrent que ce sont désormais YouTube, Google, Reddit ou ChatGPT qui assurent ce rôle plus efficacement que l’école. Dans un monde où l’information est surabondante et mouvante, l’école n’est plus le centre du savoir, mais un simple nœud parmi d’autres. Former, aujourd’hui, c’est apprendre à penser avec le réseau, pas contre lui.

— Résumé généré par l’IA.


Professionnel de l’enseignement supérieur avec plus de 35 ans d’expérience en linguistique, expert en méthodologie d’enseignement des langues et évaluation des compétences. …

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