ΕΡΩΤΗΜΑ 3ο :
Στις επόμενες είκοσι (20) μικρές ερωτήσεις με τις τέσσερις (a, b, c, d) εναλλακτικές απαντήσεις που σας δίνονται, να επιλέξετε τη σωστή για να τη σημειώσετε στο τετράδιό σας, αναγράφοντας το γράμμα (a, b, c, d) που αντιστοιχεί στη σωστή απάντηση δίπλα στον αριθμό της ερώτησης ως εξής :
1 | a |
2 | a |
3 | a |
... | |
20 | a |
Να σημειωθεί ότι όλες οι ερωτήσεις είναι ισοδύναμες και επομένως κάθε σωστή απάντηση βαθμολογείται με μια μονάδα για το ερώτημα αυτό, ενώ για κάθε εσφαλμένη απάντηση αφαιρείται το 1/4 του βαθμού.
Επομένως μια τυχαία επιλογή στις απαντήσεις σας έχει τον κίνδυνο της αρνητικής βαθμολογίας.
Les ZEP scolarisent un million et demi d’élèves
Créées dans l’élan de la victoire de François Mitterrand lors de l’élection présidentielle de 1981, les zones d’éducation prioritaire (ZEP) fêtent, cette année, leur vingtième anniversaire.
Par la voix du ministre de l’éducation nationale de l’époque, Alain Savary, le gouvernement affichait la volonté d’améliorer la « démocratisation » du système scolaire. La solution retenue tranchait avec le principe de l’égalité républicaine ; pour réduire les inégalités scolaires et sociales, l’Etat décidait de « donner plus à ceux qui ont moins ». Le principe de la « discrimination positive » voyait sa première application au sein de l’éducation nationale.
Depuis 1981 en effet, les établissements classés en zone d’éducation prioritaire reçoivent plus de moyens que les autres. Le ministère a chiffré cet effort ; les écoles disposent aujourd’hui de 17,1% d’enseignants en plus et les collèges de 8,8% de dotations horaires supplémentaires. Ils ont plus d’aides-éducateurs, de surveillants, de conseillers principaux d’éducation. Le nombre moyen par classe y est plus faible : 3 élèves de moins à l’école élémentaire en moyenne, 2 élèves de moins au collège. Des moyens pédagogiques complémentaires sont également attribués aux établissements.
Le fait de travailler en ZEP procure des avantages aux enseignants. Ils touchent 1077 euros par an d’indemnités et obtiennent plus facilement leur mutation après quelques années.
Le nombre de ZEP s’est considérablement accru depuis leur création. Alors qu’il en existait 363 en 1982, il y en a aujourd’hui plus de 700. Au total, les ZEP scolarisent 15 % des écoliers (soit près de 1 million), 18% des collégiens (soit 470000). Pour obtenir le classement en zone d’éducation prioritaire, les écoles, collèges et lycées doivent satisfaire une série de critères, fixés par les rectorats, liés à leur composition sociale et au parcours scolaire antérieur des élèves.
La carte des ZEP recouvre donc pour l’essentiel, la carte des difficultés sociales : l’éducation prioritaire est particulièrement centrée dans les zones urbaines, notamment en Ile-de-France, dans le Nord-Pas-de Calais, en Rhône-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des réseaux d’éducation prioritaires (REP) plus larges, mis en place en 1999, englobent des écoles et collèges ZEP et non-ZEP pour mettre en commun les moyens et éviter une coupure trop grande entre établissements.
Après vingt années, le bilan des ZEP est difficile à établir. La plupart des experts s’accordent pour dire que, sans ce dispositif, la situation des écoles et collèges les moins favorisés se serait dégradée. Mais les ZEP n’ont pas fait de miracle. Les résultats scolaires des élèves qui y sont scolarisés restent inférieurs aux autres : en sixième par exemple, lors des évaluations de début d’année, ils obtiennent 11 points de moins en français et 13 points en mathématiques. Seule note positive : une étude récente du ministère montre que les élèves qui passent toute la scolarité dans un collège en ZEP ont des parcours identiques à des élèves du même niveau social mais inscrits dans un autre établissement.
Comment les ZEP pourront-elles évoluer ? Les candidats à l’élection présidentielle restent prudents. La plupart se prononcent pour leur maintien tout en prônant une évaluation plus complète de leurs résultats.
Les clés de l’Info, rubrique EDUCATION n° 308, avril 2002, p. 2
Réponses officielles
A. Complétez les phrases 1 à 6 en choisissant la réponse correspondant le mieux à l’information fournie par le rédacteur de l’article. 1. Les ZEP sont _ a) des initiales qui se réfèrent aux enseignants faisant preuve d’un « zèle d’enseignement prioritaire » b) des établissements destinés aux élèves faibles. c) des ensembles d’établissements scolaires dont les élèves viennent d’un milieu social défavorisé. d) des initiales utilisées pour désigner les établissements scolaires qui reçoivent un très grand nombre d’élèves. b) répondre aux besoins des enseignants. c) assurer une élite parmi les jeunes scolarisés. d) lancer un modèle d’établissement scolaire « de classe » jouissant de privilèges financiers et pédagogiques. b) disposent de privilèges que leurs collègues des autres établissements n’ont pas. c) touchent 1007 euros par mois. d) n’ont pas le droit de changer d’école. b) est égale à celles des autres établissements scolaires. c) atteint un million. d) est supérieure à celle qui est accordée à d’autres établissements scolaires. b) sont inférieurs à ceux des autres établissements scolaires. c) sont inférieurs à ceux des élèves du même niveau social inscrits dans un autre établissement. d) connaissent une croissance plus importante qu’autrefois. b) au sud de la France. c) dans les grands départements de la France. d) dans les grandes villes de France. b) Ce n’est pas sûr ; ce n’est qu’une proposition des rectorats. c) Pas du tout ; par contre, le ministère pense l’augmenter pour obtenir de meilleurs résultats. d) Pas vraiment. Évidemment le ministère doit trouver les résultats des ZEP peu satisfaisants mais cela ne signifie pas qu’il pense réduire la part du budget qui leur est accordée. b) Elle doit répondre à certains critères ayant à faire à l’origine sociale et aux résultats scolaires des élèves. c) C’est relativement simple, à condition qu’elle présente des effectifs inférieurs à ceux des autres écoles. d) C’est très compliqué ; cela présuppose l’application du principe de la « discrimination positive ». b) Elles seront maintenues, malgré leurs résultats peu encourageants. c) On ne sait pas encore. Une évaluation plus complète pourrait amener à une réponse valable. d) Elles seront maintenues grâce à une évaluation plus complète. b) Peu encourageants. c) Très positifs. d) Satisfaisants. b) étudie sérieusement les résultats obtenus des ZEP. c) est certain que l’investissement dans ce dispositif est rentable. d) ne semble pas s’intéresser aux résultats des ZEP. b) pensent que la situation serait pire sans les ZEP. c) estiment que les ZEP ont fait des miracles. d) sont positifs à l’égard des ZEP et de leur maintien. b) sont fort sceptiques quant au maintien des ZEP. c) se montrent favorables sans pour autant passer sous silence la nécessité d’une évaluation du rendement des ZEP. d) se demandent s’il faut maintenir les ZEP et exigent l’évaluation de leurs résultats. b) aimerait voir la suppression des ZEP. c) loue l’institution des ZEP. d) semble très sceptique quant à la « survie » des ZEP. b) πρώτη Γυμνασίου c) πρώτη Λυκείου d) Τρίτη Λυκείου b) δεκαδικά c) μονάδες d) μέσος όρος b) C’est vrai, le nombre de ZEP a considérablement élevé depuis leur création. c) C’est vrai, le nombre de ZEP a considérablement augmenté depuis leur création. d) C’est vrai, le nombre de ZEP est considérablement élevé depuis leur création. b) Oui, il est vrai que la plupart veulent qu’elles maintiennent. c) Oui, il est vrai que la plupart veulent qu’ils soient maintenus. d) Oui, il est vrai que la plupart veulent qu’elles soient maintenues. b) Alors, si on éliminait les ZEP, la situation des écoles et collèges les moins favorisés se dégraderait. c) Alors, si on éliminait les ZEP, la situation des écoles et collèges les moins favorisés se serait dégradée. d) Alors, si on avait éliminé les ZEP, la situation des écoles et collèges les moins favorisés se serait dégradée. b) Évidemment, établir, vingt années après, le bilan des ZEP, il est difficile. c) Évidement, c’est difficile, dans vingt ans, d’établir le bilan des ZEP. d) Évidemment, établir le bilan des ZEP, vingt années plus tard, c’est difficile.
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