Lyon. Un professeur de l’université de Lyon a découvert que la moitié de ses étudiants avaient utilisé l’intelligence artificielle ChatGPT pour rédiger un devoir à la maison, rapporte Le Progrès. Les étudiants ont tout de même obtenu la moyenne, faute de sanction prévue pour un tel cas de figure dans le règlement de l’établissement (lu sur 7sur7.be).
À la fac, les examens pour mes cours se font sur table, à livre ouvert et bien sûr avec accès à Internet. J’ai saisi un sujet dans chatGPT : aucune aide à espérer par les étudiants de ce côté ! Hihihi 😜
Par curiosité, j’ai saisi ensuite un sujet de production écrite de la dernière session du ΚΠγ, niveau C. Tout cela en 2 clics. Assez bluffant :
Un outil plus qu’utile
L’outil est vraiment intéressant :
- l’enseignant du Fle (pas toujours sûr de lui) peut produire des modèles dans un français qui m’a l’air parfait ;
- l’élève peut, lui aussi, trouver de l’inspiration au moment d’apprendre à rédiger.
On peut également imaginer une activité au cours de laquelle les apprenants sont appelés à modifier les artefacts de chatGPT en fonction de nouvelles contraintes, par exemple. Que du ludique, alors !
On devrait en tout cas intégrer l’usage de tels outils dans la classe puisque ces outils feront partie de l’environnement social et/ou professionnel dans lequel évolueront plus tard nos élèves.
Il reste que les activités de pure évaluation devront être soigneusement étudiées si elles se font en ligne ou avec possibilité d’accès à Internet.
Un professeur d’université découvre que la moitié de ses étudiants ont triché avec ChatGPT, https://www.7sur7.be/monde/un-professeur-duniversite-decouvre-que-la-moitie-de-ses-etudiants-ont-triche-avec-chatgpt~a633e3ac/