Cas de l’évaluation des compétences de compréhension :
Si on désire poser des questions qui portent sur la compréhension globale d’un document, poser des questions portant dans l’ordre sur
– le genre de discours,
– l’identité du locuteur,
– l’identité de l’allocutaire,
– le référent et
– les actes de paroles effectués.
Poser 5 questions au moins (le fait d’effectuer 5 fois une mesure assure un plus haut degré de fiabilité à l’évaluation), de préférence en grec (pour préserver le degré de validité), préférer l’outil du QCM (qui assure un meilleur degré de fiabilité et de validité à la mesure) et systématiquement proposer 3 ou 4 réponses (pour empêcher de jouer la réponse à pile ou face).
Exemple :
Vous entendez :
– un flash info
– un bulletin météo
– une publicité
La personne qui parle est
– une cuisinière
– une secrétaire
– une institutrice
La personne qui parle s’adresse
– à une seule autre personne
– à plusirs autres personnes
– On ne peut pas le dsavoir
Vous entendez une personne parler de quelque chose
– qui s’est passé
– qui va se passer
– On ne peut pas le savoir
Vous entendez une personne
– donner son opinion
– dire ce qui s’est passé
– annoncer un événement
Si on désire poser des questions vérifiant la qualité d’une approche plus fine du document, utiliser les mêmes techniques (QCM d’au moins 5 choix entre au moins 3 réponses rédigé en grec) en veillant
– à ce que la formulation des questions n’aide pas à deviner la réponse à d’autres questions et
– à ce que la réponse ne puisse être trouvée que dans le document soumis aux examinés.
Cas de l’évaluation des compétences d’expression :
Pour ce qui concerne l’évaluation des productions, proposer une situation de communication vraisemblable, statistiquement probable en veillant à ce que l’examiné ne doive pas jouer le rôle de quelqu’un qu’il ne pourrait jamais être, en précisant à qui la production est adressée et surtout les intentions qu’elle sert.
Prévoir une batterie d’au moins 5 critères d’évaluation mesurant les compétences linguistique, sociolinguistique et pragmatique de l’auteur de la production.
Ce pourrait être, pour une production orale :
– L’évalué perd un point si plus de trois erreurs de prononciation ont empêché une compréhension immédiate de son propos.
– L’évalué perd un point si plus de trois erreurs de morphosyntaxe ont empêché une compréhension immédiate de son propos.
– L’évalué perd un point si à plus de trois reprises les articulateurs qui structurent son discours sont mal choisis.
– L’évalué perd un point si à plus de trois reprises il enfreint les normes sociales de la communication.
– L’évalué perd un point si l’on pressent que son intention ne sera pas réalisée.
Pour être le moins subjectif possible, éviter de noter chaque micro-compétence sur plus qu’un point et systématiquement définir un seuil précis de « réussite ».