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Un résumé du résumé

Le printemps arrive, le climat « asépien » voit ou a vu bourgeonner une multitude de pédagogies, l’éclectisme des approches didactiques fait éclore de nouvelles considérations, d’ordre psychopédagogique cette fois, dans l’enseignement des langues : on ne sait plus qu’arroser en premier. Voici une nouvelle synthèse des principales approches pédagogiques qui devrait permettre au prof de langues de mieux (re)situer son action.

Approches transmissives

Les approches transmissives sont centrées sur le discours de l’enseignant. Ce dernier est chargé de faire s’accumuler dans les têtes de ses élèves savoirs et savoir-faire. Cette technique, très courante dans les universités par exemple, n’est efficace que si la population des élèves est homogène et particulièrement motivée.

Approches comportementalistes

Ce sont les théories de Watson et des béhavioristes qui ont permis la conception de l’approche pédagogique comportementaliste. Selon eux, seuls les comportements observables constituent des données fiables pour la découvertes de règles, de principes et des lois sur le comportement humain.

Cette vision permet aux enseignants de découper la matière en micro-séquences et de les organiser, Skinner en tête, en un cursus qui permettra ce qu’on appelle un enseignement programmé selon les bons principes du conditionnement (Pavlov), chaque micro-réussite permettant le passage à l’unité suivante, chaque micro-échec conduisant à une présentation plus détaillée du module mal assimilé.

Cette approche didactise exagérément la matière, ne laisse pratiquement aucune initiative à l’apprenant et prête à ses erreurs un statut négatif.

Méthodes actives

Comme en s’en doute, c’est l’action de l’élève qui est le moteur de l’apprentissage dans les méthodes actives.
Elles prolongent le courant de l’Éducation Nouvelle

 en plaçant systématiquement les activités dans un contexte significatif pour les élèves (primauté des notions de « besoin » et d’ « intérêt » chez Freinet et Decroly) et

 en encourageant une démarche active d’apprentissage de la part des élèves (« observation, association et expression » chez Decroly, « tâtonnement expérimental » chez Freinet, « résolution de problèmes » chez Dewey)

Approche humaniste

Les humanistes, dojnt le chef de file est Carl Rogers s’intéressent plus aux conditions qui permettent un apprentissage optimal. Pour eux, l’enseignant est un facilitateur d’apprentissage, une personne chargée d’accompagner l’élève dans sa démarche d’apprentissage. Le tout est de les faire graviter dans un univers propice à l’apprentissage, propice à leur épanouissement. Les pédagogies non-directives comme la pédagogie libertaire, les principes de l’école de Summerhill de Neill, se sont inspirées de cette approche.

Approches socio-constructivistes

Comme les humanistes, les constructivistes (Piaget et Vitgosky, par exemple) considèrent que la connaissance résulte de l’action, c’est-à-dire du complètement, de la modification et/ou de la réorganisation par l’élève de ses représentations du monde au cours de sa confrontation à des situations-problèmes.

Les partisans de l’approche socio-constructiviste cherchent donc à créer des situations de recherche qui amènent les apprenants à découvrir des infos ou des stratégies qui leur manquent encore pour résoudre un problème. Le rôle de l’erreur est ici tout à fait positif puisqu’elle est source de connaissance.
Cette technique permet aussi un retour réflexif sur l’itinéraire parcouru pour atteindre le but et donc, une meilleur connaissance métacogitive chez les apprenants. Bref, c’est dans cette approche qu’on apprend le plus à apprendre !

Et voici le résumé – à peine engagé ! – du résumé du résumé :

-APPROCHE TRANSMISSIVEAPPROCHE BEHAVIORISTEAPPROCHE SOCIOCONSTRUCTIVISTE
RÔLE DES APPRENANTS ÉCOUTER ATTENTIVEMENT RÉSOUDRE UNE SUCCESSION ORGANISÉE DE TÂCHES RÉSOUDRE UNE SITUATION PROBLÈME
RÔLE DE L’ENSEIGNANT COMMUNIQUER LE SAVOIR AIDER LES ÉLEVES ANIMER
STATUT DU SAVOIR TRANSMIS PAR L’ENSEIGNANT DÉCOUVERT PAR L’ÉLÈVE CONSTRUIT PAR L’ÉLÈVE
RÔLE DES ERREURS MARQUEUR DE DISSIPATION UNE CASE EN ARRIÈRE DÉTECTION ET DÉPASSEMENT DES ERREURS CONDUISENT À L’APPRENTISSAGE
ÉVALUATEUR ENSEIGNANT ENSEIGNANT ÉLÈVE

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